20 Août 1817

About This Publication

This issue begins with a description of Queen Marie-Louise’s annual fête, and even contains a brief speech given by the queen in which she tells her subjects that she is “extremely touched” by the celebration. As usual, the article describes the official party with its dinners, songs, and dances. The description of the lighting stands out, however, as we read: “That night, the palace and the city of Sans-Souci were superbly illuminated.” “Several pyramids,” the article continues, “had been constructed and were illuminated by thousands of lanterns reflecting a thousand different colors.” There is also letter from Port-au-Prince signed by B. Inginac, followed by news from Brazil and a list of the prices of commodities in northern Haiti. The issue ends with a chart assigning the former plantations of the French colonists to various nobles in King Henry’s kingdom.

*Provenance: Archives Nationales d’Outre-Mer (photo courtesy of Henry Stoll)

LIBERTE, INDEPENDENCE OU LA MORT

GAZETTE ROYALE D’HAYTI,

Du Août 1817, quatorzième année de l’Indépendance.

L’Union fait la Force.

Fête de Sa Majesté la Reine d’Hayti.

Le 15 de ce mois, l’anniversaire de la fête de notre chère et bien-aimée Reine, Marie-Louise, a été célébrée au palais de Sans-Souci, avec pompe et magnificence.

Au lever et au coucher du soleil, une slave d’artillerie annonça la solennité de cette fête.

A huit heures du matin, MM. Les Dignitaires et leurs Epouses, étaient rendu au palais pour présenter à la Reine leurs vœux et leurs hommages; ils furent introduits dans la salle des représentations par S. Ex. M. le comte de Saint-Louis, maître des cérémonies, et rangés suivant l’ordre des préséances.

MM. Le Roi et la Reine, sont apparus accompagnés par S.A. R. Monseigneur le Prince Royal et de Leurs Altesses Royales Mesdames Première et Athénaire, S.A. S. le duc du Môle ; les dames et les officiers de service à la cour, formaient le cortège de LL. MM., qui furent accueillies par des cris universels de vive le Roi ! vive la Reine ! vive le Prince Royal et les Princesses Royales !

Lorsque le calme fut rétabli, M. le baron de Dessalines, comme organe choisi par MM. Les Dignitaires s’est avancé, et après s’être incliné respectueusement, a adressé  S. M. la Reine le discours suivant :

AUGUSTE REINE,

Vous qui nous représentez chaque jour, le modèle de la plus auguste et de la plus respectable des Souveraines, de la plus vertueuse des épouses et de la plus tendre des mères, vous qui savez si bien faire aimer la vertu, vous douée de tous les dons de l’esprit et du cœur, souffrez que nous offrons à Votre Majesté, en ce jour anniversaire de sa fête, le plus pur, le plus respectueux hommages, et les vœux les plus ardens pour le bonheur et la prospérité de vos jours et de ceux de sa famille chérie.

Compagne adorée d’un héros, d’un Mona que l’égislateur [sic], d’un sage, d’un père ; à la qualité de mère de la patrie, vous unissez celle de mère et du jeune Héritier de la Couronne, le consolant espoir d’Hayti, et des deux images de la beauté de l’innocence et des grâces, qui embélissent si bien ce trône élevé par les mains de la reconnaissance, gardé par l’amour ! Pardonnez si nos accens blessent votre modestie, mais ce tribut vous est dû, et nous aimons à le payer et à rendre cet hommage à la vérité.

Recevez, auguste Reine, les vœux que nous formons pour votre bonheur, et puissent vos jours s’écouler toujours dans la sérénité, la paix, le calme et la prospérité.

Vive la Reine !

Sa Majesté la Reine, avec cette bonté et cette amabilité qui caractérisent toujours toutes ses actions, a daigné accueillir le discours des Dignitaires, et leur a répondu en ces termes :

Je suis sensible, Messieurs et Dames, aux marques d’attachement que vous venez de me donner ; je n’ai jamais douté de leurs sincérité ; je suis aussi extrêmement touchée des choses obligeantes que vous venez de m’adresser ; recevez, je vous prie, mes remercimens et les vœux que je forme pour votre bonheur.

La cérémonie terminée, le Roi, la Reine et la Fa-

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mille Royale accompagnés d’une Cour nombreuse et brillante, ont été à l’église pour assister au service divin.

Le Roi et la Reine, ont monté dans le même carosse, le Rpince Royal était monté dans celui de madame Première, et le duc du Môle, dans le carosse de madame Athénaïre. Les trois corps de Chevau-Légers du Roi, de la Reine et du Prince Royal, les cors de Royal Artillerie, Gardes du Corps, Grenadiers et Chasseurs de la Garde, bordaient la haie des deux côtés, depuis le palais jusqu’à l’église. Toutes ces troupes de la maison militaire du Roi, étaient dans la plus superbe tenue, et présentaient le plus beau coup d’œil ; le son des trompettes et d’une musique guerrière, donnaient à la marche un air martial et triomphant.

Le très-révérend père Jean de Dieu Gonzalès, aumônier de S.M. La Reine, a célébré l’Office, au prône, ce vénérable Prélat, a fait un sermon plein d’onction et analogue à la fête de l’auguste personne qui en était l’objet.

Les musiciens du Roi, pendant la messe, ont exécuté une musique mélodieuses ; qui a ravie l’auditoire, par ses sons harmonieux.

A l’issu de la messe, LL. MM. Retournèrent au Palais dans le même ordre qu’elles y étaient venues. Un repas splendide attendait les convives ; plusieurs tables étaient élégamment servies, couvertes de mets et de vins les plus exquis. M. les Dignitaires et leurs Epouses, les Officiers de la maison militaire du Roi assistèrent à ce repas vraiment patriotique, que le Roi, la Reine et la Famille Royale daignèrent honorer de leur présence.

Les santés d’usage furent portée et d’autres à volonté ; il était quatre heures, lorsque l’on se leva de table pour aller se préparer à entendre le concert, et se rendre au bal, qui devait avoir lieu au palais. Le soir, le palais et la ville de Sans-Soucy ont été superbement illuminés.

En faces des barrières du palais, des pyramides avaient été élevées et éclairées par des milliers de lampions qui réfléchissaient milles couleurs différentes, sur la bases des pyramides, on lisait avec satisfaction, cette inscription qui peint si bien les vertus de notre Roi bien-aimé.

Que le pauvre, la veuve et l’orphelin timide,

Sans terreur et sans honte, approchent de ce lieu

Le palais d’un Roi juste, est le temple de Dieu.

 La façade principale du palais avait été supérieurement illuminée, d’immense rangés de lampions de diverses couleurs, dessinaient des couronnes, des étoiles flamboyantes et la grand [sic] croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Henry, les chiffres de Henry et de Marie-Louise entrelacés formaient le plus beau coup d’œil.

Au bas de la grande rampe du palais, on voyait s’élever du bassin un soleil levant, qui semblait sortir resplendissant du sein des caux avec cette inscription.

Je voix tout, et par moi tout voit dans le monde.

La première entrée du palais était illuminée par une rangée d’obélisque, liés ensemble par des arcades surmontées d’étoiles flamboyantes, et se prolongeaient jusqu’à la façade principale du palais de S.A.R. Monseigneur le Prince Royal qui était aussi très magnifiquement couronné, d’une grande dimension, sur un bûcher enflammé avec ce moto : Je renais de mes cendres ; emblème fidèle du peuple haytien, qui, malgré toutes contrariétés humaines qui s’opposaient à son élévation, du sein des orages et des tempêtes qui environnaient son berceau, a, par ses efforts héroïques, fondé un royaume libre et indépendant, que l’on voit s’affermir de jour en jour.

A côté de ce superbe phénix s’élevaient des pyramides qui portaient cette inscription analogue au lieu où elles étaient posées.:

Qu’en ce jeune Héritier, de son suprême rang,

Du premier des Henry, retrouvant le courage;

Nos neveux, d’un Héros reconnaissent le sang,

Adorent les vertus et caressent l’image.

 

Les autres édifices publics, avaient été illuminés; toute la ville l’était aussi, particulièrement le Quartier des Dignitaires.

Le soir, il y eut un concert au palais, dans lequel ont chanté avec beaucoup de goût et de grâce plusieurs Dames de la Cour; après le concert, le bal a commencé, S. M. la Reine a daigné l’ouvrir par un menuet qu’elle a dansé avec-le duc du Fort-Royal; ensuite les quadrilles se sont formées pour les contredanses.

La première quadrille était composée de S. A. R, le Prince Royal, de S. A. S. le duc du Môle, de S. G. le duc du Fort-Royal et de S. Ex M. le comte de Limonade; et les Dames étaient S.M. la Reine, LL. AA. RR. mesdamces Première et Athénáïre et Madame veuve Dessalines.

Le bal s’est prolongé très-avant dans la nuit, il était très-brillant, par l’élégance, la richesse et la variété des costumes.

La joie a été universelle: dans toutes les classes de la société, -il y a eu des divertissemens; chacun s’est empressé de célébrer à l’envi des uns des autres la fête de la bonté, de la vertu et de la bienfaisance assises sur le trône.

Ainsi s’est -terminée la fête de notre très-auguste et bien-aimée Souveraine, et c’était vraiment la fête de tous les coeurs.

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La ville de Sans-Souci se bâtit avec une grande activité; le plan en a été dressé par M. le baron de Belliard, intendant des jardins, eaux et forêts; les rues ont été tirées au cordeau, tout ce qui pouvait nuire ou gêner leur alignement a été abattu, et des ordres ont été donnés pour que tous les batimens soient construits sur un plan régulier et uniforme. Déjà plusieurs beaux édifices et des hôtels sont bâtis.

Les emplacemens sont concédés à titres de propriétés; nous n’avons pas de doute que cette ville ne devienne, par la suite, une des plus belles et des plus considérables du Royaume; non-seulement tout se bâtit et se réédifie dans les villes, mais dans les campagnes, on s’occupe généralement à relever les sucreries et autres manufactures; cette activité dans les constructions provient de la vente qui a eu lieu desdits biens; chaque propriétaire voulant les faire valoir et fructifier: aussi malgré la grande quantité de bois de charpente, de planches et d’essentes qui nous était venu du Continent d’Amérique, ces articles commencent à se faire rares, et les prix ont considérablement augmentés depuis quelques jours.

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Extrait d’une Lettre du Port-au-Prince datée

du 25 Juillet.

 

Des événement des plus funestes viennent de nous arriver successivement et nous présagent d’autres malheurs.

Le 20 Juin, dans la soirée, on entendit une horrible explosion, occasionnée par la grande pendrière qui avait été construite par les anglais entre le fort Robin et le fort National, qui a sauté en l’air avec plus de cent milliers de poudre; toutes les maisons

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de la ville ont été endommagées, et une grande quantité a été détruite ; et ce qui est plus douloureux, un grand nombre de personnes ont été tuées ou blessées.

On s’était plu d’abord à se figurer que ce malheureux événemen avait été occasionné par le feu du Ciel; mais il a été depuis prouvé que c’était à dessein; un autre magasin fut visité, et on a vu que les portés n’étaient point fermées, et on a aussi reconnu que des tramées de poudre avaient été semées devant les portes. Depuis, comme si un malheur ne pouvait arriver sans un autre, le fort Bizoton a été sauté par son Commandant, qui a péri lui-même dans l’explosion; avant cet événement, il avait cherché à engager Pétion, Boyer et Inginac, de venir visiter les travaux du fort, dans l’intention de les détruire, en les faisant sauter avec lui; mais voyant qu’il ne pouvait réussir à les attirer, et présumant que ses desseins étaient découverts, après avoir ordonné à la garnison do sortir du fort, il se fit sauter, en mettant le feu à la poudrière.

Sans compter les dommages et les pertes que nous avons faits dans ces funestes événemens, vous pouvez juger que nous avons perdu considérablement de poudres et autres objets précieux; il faudra s’occuper à en acheter d’autres pour les remplacer; mais outre que nos moyens sont beaucoup diminués, nous ne savons plus où nous devons les mettre n’ayant point de lieu sûr ou nous pouvons les déposer, et d’après l’esprit de mécontentement qui règne, nous sommes exposés à chaque instant de voir renouveller ces funestes événemens. Et tous ces malheurs, nous ne pouvons les imputer qu’à l’imprévoyance d’une mauvaise administration; que vous êtes heureux dans la partie où vous êtes, d avoir un gouvernement sage et prévoyant, aussi vous allez toujours dans un degré croissant de prospérité; vous vous affermissez de jour en jour, tandis qu’ici nous déclinons d’une manière très-sensible. Je vous assure, en mon particulier, et beaucoup de personnes sensées pensent comme moi, qu’il est bien temps que tous les haytiens, d’un commun accord; se réunissent, pour sortir de cette situation inquiétante et malheureuse, pour ne composer qu’un peuple de frères, unis par les mêmes intérêts, sous les mêmes lois et le même gouvernement. Je suis tout à vous.    B.I.

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Nous n’attribuons avec l’auteur de cette lettre, ces malheureux événemens qu’à un germe de mécontentement qui règne parmi le peuple; avant qu’ils ont eu lieu, par les nouvelles que nous avions du Port-au-Prince, nous les avons signalé dans la Gazette Royale du 19 Juin, et il était facile de présumer que cet esprit de remueur, ne pouvait amener que quelques fatales catastrophes!

Nous ne sommes pas prophètes, mais nous pouvons hardiment prédire, que nous sommes à la veille de voir éclorre [sic] bien d’autres événemens, tout ce que nous avons annoncé nos compatriotes de l’Ouest et du Sud est arrivé à point nommé. Pourquoi ferment-ils les yeux sur l’abyme qui s’ouvre sur leurs pas, quand ils peuvent tous les jours en sortir? Mes frères, êtes vous donc frappés d’aveuglément; vous n’avez qu’un simulacre de gouvernement, ou plutôt vous n’en avez point? quelques français se sont insinués parmi vous, vous n’êtes pas tranquilles; vos poudrières sautent, et vous en êtes étonnés! Je puis donc m’écrier avec raison comme Laocoon, « malheureux citoyens, quel est votre égarement? croyez-vous donc que nos ennemis se soient retirés? que les grecs puissent faire un don qui ne cache quelques pièges? Insensés, est-ce ainsi que vous connaissez Ulysse? où il y a des grecs enfermés dans le flanc de ce cheval ou c’est une machine pour y battre nos murailles, et dominer sur la ville, ou pour servir à quelques stratgèmes. Troyens, ne vous y fiez point! quoi que ce puisse être, je crains les grec** lors même qu’ils font des présens».

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Brésil.

 

Le gouvernement provisoire consiste en un bureau de conseil de cinq membres, formant le pouvoir exécutif, ces membres sont pris des habitans, des négocians, des militaires, du clergé et des artisans; cet état de choses continuera jusqu à ce qu’une constitution soit faite; le clergé est représenté comme d espatriotes chantant des Te Deum et animant le peuple.

Le pavillon de Fernanbouc, porte un Iris au centre, surmonté d une étoile, indiquant l’étoile de Fernanbouc, d’autres étoiles y seront jointes à mesure que des provinces se joindront à la cause des patriotes; maintenant il y en a deux très brillantes; on espère qu’elles se multiplieront rapidement. Sous l’Iris, est un soleil qui, au figuré, signifie que les habitans de Fernanbouc sont des enfants du soleil; au dessous est une croix, qui désigne le nom primitif du Brésil, lorsqu’il fut d’abord découvert à Santa Crux, qui veut dire la Croix Sainte; tout parait être fait dans des vues ingénieuses.

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AVIS.

Le public est prévenu , qu’il s’importe dans le Royaume de vins de champagne, de Bordeaux en caissses, et autres vins qui sont falsifiés et contiennent des ingredienstrès-pernicieux à la santé; on doit donc être en garde contre ces sortes de vins, et n’en pas acheter qu’au préalable qu’ils aient été analysé et reconnus de bonne qualité.

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Prix Courant des Denrées

Café première qualité……..11 gdes le cent.

Dito inférieur……………………10 g. 50 c. dito.

Colon……………………………….22  g. le quintal.

Sucre brut…………………………6 dito dito.

Cacao………………………………. 8 cens la livre.

Mélasse……………………………..54 dito la velte.

Comestibles.

Farine. …………………………16  gourdes le baril.

Vin rouge………………………..80  dito la barrique.

Hareng …………………………… 6 dito le baril.

Bœuf salé…………………………14 dito dito.

Petit walé…………………………..24 dito dito.

Mantègue………………………….50 cens la livre.

Beurre……………………………….27 dito dito.

Morue………………………………..7 gourd. le quintal.

Bacaya……………………………….4 dito dito.

Chandelles………………………..25 cens la livre.

Blanc de baleine………………..70 dito dito.

Savon…………………………………17 dito dito.

Bois équarri pitchpin…………..58 gourd le millier.

Dito sap……………………………….  2g. 25 c. dito.

Essentes de pitchpin……………6 dito   dito.

Dito de sap ………………………..2 g. 25 c. dito.

Huile douce en tombeau………13 gourdes.

Dito en panier ou caisse………..9 dito.

Dtio [sic] de baleine……………….1 dito le galon.

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ERRATUM

IL s’est glissé quelques fautes dans L’Impression de l’Oraison Funèbre de feu duc du Port-Margot, que nous nous empressons de relever; nous prions nos lecteurs de lir , à la 9ème lignes, leur mémoire, au lieu de leurs mémoires, à l’article 6, lisez acception, au lieu d’exception, et dans la conclusion du discours, lisez il est parconséquent [sic] prouvé, au lieu de il reste parconséquent [sic] à prouver.

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ETAT des Habitations qui ont été accordées par la Commission de Vente et d’Aliénation des Biens Domaniaux du Royaume, aux Personnes qui les ont soumissionnées.

SAVOIR.

Noms des Habitations.Noms des Personnes.Noms des Habitations.Noms des Personnes.
SUCRERIES.Quartiers.CAFETERIES.Quartiers.
ci-devant Chabanon.Limonade.Baron de Montpoint.Parizotte.Borgne.M. Ferdinand.
Montolon.dittode Cap.Ogis.dittoM. Pierre Castor.
Walsh.dittode Ferrier.Savy.dittoM. Calix Gracia.
Duménil.dittode Poux.Massé.dittoM. Charles Jean.
MantonoirdittoM. Louis César.Legros, grandeplace.dittoM. de Pierre Marc.
Tauzin.dittoM. Eugène.Gigai.dittoM. Jean Colot.
La belinay, grandgraudittoBaron de Faraud.Vallereau.Plaisance.M. Pre L. Michaux.
                       grande place.aiville.dittoM. d’Appollon.
Fontenil.dittoM. d‘Etienne Bazile.Bigot, petite place.dittoM. Chevallier.
Breda.Plaine du NordBaron de Scard.Clérisseau.dittoM. Azord Etienne.
Menou CoutancedittoM. de L’ Régistre.Levasseur.dittoM. Toussaint Gabriel
Gaudin.L’acul.M. d’Antoine Paul.Dustoust.dittoM. Pre Alexandre.
Laplagne.ditto.Baron de Dossou,Dumenil ArpenteurdittoM. Clode Pierre.
Pons.Sans-Souci.M. Pelhion.Guérin.dittoM. Jacquet François.
Lebrai GuingadittoM. de Louis Poux.D’Alard et Ve D’Alard.dittoM. Prre Télémaque.
Dustout.dittoM. de Pétigny.Ve Desroches.dittoM. Bastien André.
Ducourt.dittoM. Navarre.Dupé.dittoM. Frédéric.
Desperes.dittoDuc de l’Artibonite.Jn L’ Cossier.dittoM. Alexis Joseph.
Délaye.Quartier MorinM. Jonquille.Labauche.dittoM. Michel Paul.
Leblond.Fort-Royal.Due de Fort-Royal.Rouanez.dittoM. Cazimir Jn Pierre.
Dnmolde.Trou.Idem.Dureau.Sainte-Suzane.Comte d’Onanaminthe.
Dubuisson.dittoBaron des Bois.Pierre NœLdittoM. Ménoire.
Pardieu.dittoM. Marseille.Patrie.dittoM. Nelson Réné.
Bonney.dittoDuc de l’Artibonitc.Savarian.diltû M. Jn Bastien.
Thébodière.Port-Margot.du Dondon.Bernard petite place.GrandeRivièreDuc de Fort-Royal
Boujo.Ouanaminthe.Comte de Laxavon.Béton ravine des ruches.dittoM. Blaise Réné.
Condeminevdit Perrier.dittoM. Jn Louis Ménard.
— ————– ——Léard.dittoM.  de Silvain Pierre.
Cafèteries.Lambert.dittoM. de Pierre Fidèle.
ci-devant       Balancin.L’acnl.Monsieur Arbatre.Pradier.dittoM. J. Ménard.
Morelle.dittode Nord Alexis.Autrusseau.dilioM. de Crépin Touss.
Laborde.dittode Jean-L’Louis.Lamotte.dittoM. Noel Régiste.
Pcnifort.Sans-Souci.Baron de Cap.Brochard.dutoM. Pierre Cadet.
Larue.Fort-Royal.M. F.L’espérance.Rocfort.Saint-Louis.M. Joseph Louis.
Can [illegible]Ditto.M. Pre ThimothéeOuverture.dittoM. P. Paul Diligent.
Mignac.Trou.M. Gille Louis.Coureau roche ronde.dittoM. Michel Mathieu.
Beince.dittoM. Olivier Pompée.Brunei.dittoM. de Vincent Louis.
Lacour.dittode Guillaume Vaillant.Buquet.dittoidem
Courtin.Terrier-Rouge.M. Etienne Baraux.Moliveau.dittoM. Jn Prre Déligeant..
Rousseau.dittoM. Gille Bernard.Decrête Coureau,dittoM. Pasteur Brisson.
Latapy.Port-Margot.M. de David.Aigron.dittoM. J. Louis Vincent.
Dagnaux.dittoM. de Paul fils.Brunel Cheneau.dittoM. Jacques Pistache.
Léonard Ricard.dittoM. Michel Deville.Marc.dittoM Jean-B. Pasteur.
Novion.dittoDittoDégrange.dittoM. L’espérance Bast.
Rousseau, entrepot.dittoM. Larose Laurent.Gracette.dittoM. Régistre Adrien.
Arria.dittoM. Pere Jourdin.Lacombe.dittoM. Thimoté Pierrette
Fauché.dittoM. Laurent Niel.Terrien.Port-de-Paix.M. de Goimbert.
Augustin GoriedittoM. Nuol AndréColas Audigo.dittoM. Jn Louis Antoine.
David Laneau.dittoM. Adonis et ThomasBénard.dittoM. Laurent Gille.
Fier-deBras.dittoM. Laurent Niel.Laroucau.dittoM. Charles.
Guillctte.dittoM. de J. L. Pierre.Cordier.dittoM. André Emanuel.
Corneil.dittoM Honoré Adrien.Vaine.dittoM. Marc Anglais.
Delpêche.Valière.M. de P”‘ Apolion.Massonnière Andrau.dittoM. Prre Nicolas.
Legras.dittoM. F Augustin.Chanceaulme.dittoM. Basile.
Buvet.dittoM. Jn Baptiste BayardDézabev, petite place.Jean-Rabel.M. Laurent Gille.
Thibaud, petiteplace.dittoM. Jeanvier Baptiste.Sauval.dittoM. Florent Dominiq.
Martin.dutoM. Toussaint GabrielRouanez.dittoBaron de Théophile.
Gaston, grandeplace.dilioComte de Laxavon.Dessources.dittoM. Joseph Gaillard.
Lacoude.Ouanaminthe.M. Ch. Gérôme.Rodolphe.dittoM. Jn-P Amadou.
Parisse.dittoM F. Lafleur.Ducongé Petiton.dittoM. Jeanv’ Jeanite.
Darac.Borgne.M. d’Appollon.Lambert.dittoM. d’Etien. Guillaume.
Dubosq.dittoM. Paul Pierre.Perv.MôleM.  Godet.
Dubreuil.dilioM. Jeanite fils.Clinct.dittoM. de Jonas Major.
Lafargue.dittoM. François Malizé.Hatte Dugorand.Sans-Souci.M. de Jupiter.
Thrémondry.dittoM. Isidor Gabriel.———- ——  –
Legras.dittoM. Noel Philippe.COTONNERIES.
Legras, petite place.dittoM. Pierre Zamor.ci-devant Laraque.Petite-Rivière.Comte de Mont-Rouïs.
Chessé jeune.dittoM. Arlequin.Labadie.dittoM. de René Semblé.
Robillard.dittoM. Joseph Cazimir.LegrieldittoM. Simon Dr val.
CossedittoM. Toussaint Etienne.Coquière Lefeuve.dittoM. Jn Ch Diane.
Dupice.dittoidem.Forgère.dittoM. Jn Philippe.
Miteauu.dittoM. Jean Bernard.Dubois.dittoM. François Claude.
Chaudruque.dittoM. Jn L’Lamour.Maréchal Verdrix.dittoVeuve Ch. Cossier.
                            Giirot.dittoM. de Pre Syndie.Boisson,dittoM. Pre Ls César.
Lions.dittoVeuve Pre Robert.Rémoussin Gaillo.dittoM. J’-Ph Labernière.
                  Gracette.dittoM. Azor Louis.Pinçon.dittoM. Casimir fils.
Belle.dittoM. Joseph Cazimir.Rénal.dittoM. Casimir Vincent.
Calvair Mirault.ditto M. Louis Adrien.

En conséquence les Personnes qui ont soumissionnés les biens ci-dessus désignées, sont invitées de se présenter au bureau de la Commision de vente et d’aliénation des biens domaniaux, à Sans-Souci, pour obtenir leurs titres de propriétés aux termes de la loi.

A Sans souci, de l’Imprimerie Royale

14 Août 181710 Octobre 1817

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